| L'injection directe met le deux-temps à 
        l'heure de l'écologie.
 
	 
  
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                      | C'est une 
                        tentative de réduction de consommation qui a amené 
                        les ingénieurs des firmes allemandes Gutbrod et 
                        Goliath à développer, en 1954 déjà, 
                        l'injection directe sur les bicylindres qui équipaient 
                        les voitures "GP 700" et "Superior". 
                        La pompe d'injection à pistons, dont le développement 
                        est dû à Bosch, est montée en bout 
                        de vilebrequin (voir figure ci-dessus). On remarque les 
                        conduites d'alimentation aux injecteurs placés 
                        directement dans la culasse. La lubrification fait appel 
                        à une pompe séparée qui délivre 
                        l'huile goutte à goutte dans le canal d'admission.
 Avec une consommation spécifique avantageuse de 
                        220 g/ch.h et une puissance augmentée de 25 % par 
                        rapport à la version à carburateur, le moteur 
                        répondit aux attentes du fabricant.
 
 Les attentes des clients, en revanche, furent partiellement 
                        déçues par un prix de vente prohibitif et 
                        une fiabilité aléatoire. Peu de temps après, 
                        les firmes Goliath et Gutbrod mirent un terme à 
                        leurs activités dans le domaine automobile.
 NSU, quant à lui, développa au stade expérimental 
                        l'injection directe sur les moteurs 125 Fox et 200 cc 
                        Lux qui équipaient les motos. Là aussi, 
                        c'était la pompe Bosch qui assurait l'injection.
 Mais le déclin observé en ces temps sur 
                        le marché de la moto fit obstacle à l'aboutissement 
                        du projet et là aussi, NSU cessa dans l'intervalle 
                        sa production de "2 roues".
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                |  Pour évoquer 
                    l'histoire contemporaine du 2 temps à injection directe, 
                    nous avons le privilège d'ouvrir nos colonnes à 
                    un spécialiste du domaine: Marc Alias, ingénieur 
                    INSA de Toulouse en génie mécanique, est en 
                    contact très étroit avec les firmes qui travaillent 
                    aujourd'hui sur le 2 temps. A ce titre, il nous fait découvrir 
                    les études et mesures faites dans les laboratoires. 
                    Les résultats de ces études restent d'ailleurs 
                    souvent cachées au public. La raison en est simple: 
                    Le lobbyisme actuel en faveur du 4 temps et du diesel, qui 
                    se traduit par des sommes colossales investies en R+D ne doit 
                    pas souffrir d'un intérêt subit des consommateurs 
                    pour une motorisation plus économique à fabriquer, 
                    à utiliser et dont les performances en terme de kW/kg 
                    sont manifestement supérieures.
 En dépit de cela, de nombreux constructeurs travaillent 
                    en secret sur le 2 temps, simplement pour être prêts 
                    à réagir au cas où!
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                      | Le 2 temps ? C’est l’avenir! Alors que la propagande 4 temps initiée et orchestrée 
                        par le plus grand fabricant Mondial de 2 roues se décline 
                        depuis la Formule 1 (!) puis le moto gp, le MX et le karting, 
                        les médias classiques et les revendeurs, semblent aussi 
                        abusés que fin 1995, avec le retentissant vrai faux-procès 
                        du Diesel ! Aujourd’hui, tout le monde reconnaît aux TDI, CDI et autres 
                        HDI leurs immenses vertus y compris écologiques, dues 
                        à leur cycle diesel économique par nature. Pourtant, il 
                        est toujours très tentant et très facile de trouver un 
                        bouc émissaire à tous les graves problèmes que nous connaissons, 
                        en particulier celui de la pollution.
 Or, sous ce prétexte à la mode, il ne s’agit pour son 
                        habile promoteur que d’une simple mais importante stratégie 
                        économique pour promouvoir leur éternel credo 4 temps 
                        et…surtout de vendre des licences et des usines de fabrication 
                        de vieux moteurs 4 temps en Chine, en Asie et même en 
                        Europe !
 Démonstration de cette supercherie mondiale avec les spécialistes 
                        incontestés et incontestables de l’injection directe pneumatique, 
                        j’ai nommé : Synerject !
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                      | Pourquoi suivre le troupeau ?  
 Souvenez-vous, fin 2001, sous ce titre un brin provocateur, 
                        j’avais déjà évoqué cette entreprise innovante lors du 
                        premier article qui initia la rubrique « 2 temps » 
                        dans le numéro 43 de Moto technologie. C’était un hommage à Aprilia pour la courageuse commercialisation 
                        du premier système d’injection directe « Ditech » 
                        Européen sur le scooter 50 cm3 SR 50 : Une stratégie 
                        très pertinente contre les Japonais. Songez donc : 
                        le SR 50 passe à 560 km d’autonomie toujours avec ses 
                        8 litres d’essence, 4500 km d’autonomie coté huile moteur, 
                         et toujours 8.5 cv à 8500 tr/mn sans suralimentation ! 
                        Qui dit mieux ? Personne !
 Du coup, ce système qui a révolutionné le 2 temps, s’est 
                        bien répandu, au grand dam des pro 4 temps! En effet, 
                        nous comptons actuellement plus de 30 modèles 2 temps 
                        dont 7 en deux roues, en injection directe donc dépollués 
                        et aptes aux normes Euro 2 et Euro 3 de 2006! Signalons 
                        au passage, lors du tout dernier Mondial du 2 roues à 
                        Paris, que Peugeot Mtc a même annoncé passer du 50 cm3 
                        au 125 cm3 TSDI (Two Strokes Direct Injection) avec son 
                        superbe Ludix  qui a en profité pour glaner le 2 
                        ème prix du design catégorie Scooter, décerné par la célèbre 
                        Motorcycle Design Association.
 Rappelons qu'il a déjà obtenu le Janus de l'Industrie 
                        en 2003, le prix du sénat du Concours Lépine en 2004 et 
                        tout récemment, une étoile de L’observateur du design 
                        2005.
 De plus, Peugeot Mtc annonce à juste titre, que ce nouveau 
                        modèle va surpasser en performances ses concurrents 4 
                        temps dès sa sortie en France retardé à courant 2005, 
                        pour les raisons marketing de lancement du 125 4 temps 
                        compressor.
 A propos, je vous parie que le Ludix 125 2 temps TSDI 
                        sera aussi performant sinon plus débridé et toujours plus 
                        économe en carburant : assez génant pour un lancement 
                        simultané n’est ce pas ? Par ailleurs, le dossier 
                        presse Peugeot 2004 ne tarie pas d’éloges pour cette symbiose 
                        idéale entre l’injection directe pneumatique Synerject 
                        et le 2 temps, jugez plutôt par l'extrait suivant:
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                        | Ludix : Le retour du 2 temps 
                            en 125 cm3 
 En comparaison d'un moteur "4 temps" de même cylindrée 
                          (et aux même régimes, ndla), un moteur "2 temps" est 
                          :- 30 % plus léger
 - 30 % moins cher
 - 30 à 40 % moins encombrant
 - jusqu'à 50% plus performant.
 Il est clair que l'avenir du moteur 2 temps passe par 
                          l'injection électronique directe de carburant en culasse, 
                          car une fois équipé d'un tel système, comme celui de 
                          Synerject Orbital utilisé sur nos 50 cm3 TSDI, ce moteur 
                          oublie la plupart des inconvénients traditionnels du 
                          2 temps :
 - Il respecte les niveaux de réglementation antipollution 
                          Euro 2 et respectera les niveaux Euro 3 au même prix 
                          de revient qu’un 4 temps, voire moins…
 - Il devient plus apte qu'un 
                          moteur 4 temps à accepter des niveaux de dépollution 
                          encore sévérisés (le 4 temps est pénalisé par ses émissions 
                          de CO et de NOx).
 - Il n'émet pratiquement plus de fumées visibles (et 
                          souvenez-vous que le pire des pollutions vous échappe 
                          ndla)
 - Sa consommation de carburant est de 10 à 20 % plus 
                          faible que celle d'un 4 temps à carburateur 
                          de même cylindrée et équivalente au plus récent 4 temps 
                          4 soupapes en injection indirecte du Honda Zoomer 50. 
                          En outre sa taille réduite permet de l'installer dans 
                          des véhicules compacts qui deviennent ainsi extrêmement 
                          dynamiques. » et non pas lymphatiques ou pudiquement 
                          « utilitaires » comme tous  les 4 temps 
                          (ndla).
 
 Ainsi, ce n’est plus seulement mon avis personnel que 
                          je partage avec vous depuis plus de 3 ans à travers 
                          les colonnes de la presse moto, mais bien celui d’un 
                          grand constructeur français techniquement au top, qui 
                          l’applique déjà à quatre modèles différents de 
                          sa gamme! Je tiens à saluer ici cet authentique exploit 
                          plus « diplomatique » que technique, face 
                          aux responsables produit ignorants et aux « vieux » 
                          dirigeants garant de traditions désuètes, à priori, 
                          encore plus sceptiques que vous!
 
 Après avoir longtemps erré et même fait « marcher 
                          sur la tête » leurs ingénieurs, nos décideurs sont 
                          aujourd’hui séduits par les résultats concrets conformes 
                          aux prévisions des bureaux d’études. Bien d’autres constructeurs 
                          sont sur la même voie, 2 temps et injection directe, 
                          comme Piaggio avec son Scooter NRG 50 cm3 et le Gilera 
                          Runner 50 PureJet. Citons aussi, Aprilia qui a révélé 
                          au Salon Moto de Milan 2003, un projet de maxi-scooter 
                          Léonardo 2 Temps mono cylindre aux performances inégalables 
                          en 500 cm3 atmosphérique, avec 2,9 litres de SP 95 à 
                          110 km/h, 12,5 s au 400 m D.A. et 170 km/h en pointe, 
                          et, en signe de dynamisme, Kymco lui-meme, avec son 
                          système KDI Synerject.
 
 Espérons que les difficultés financières d’Aprilia ne 
                          vont pas faire péricliter cet audacieux projet. En résumé, 
                          un solide front 2 temps européen se dresse contre la 
                          pandémie 4 temps de l’empire du soleil levant, menés 
                          par la stratégie monotype Honda. Comment le 2 temps 
                          a-t-il pu revenir contre la volonté du plus puissant 
                          constructeur mondial de 2 roues? Ce n’est pas un miracle, 
                          mais plus simplement une bonne solution technique à 
                          un problème technique, justement !
 
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                        | Welcome to Synerject
 
 Tel est le titre de la présentation que m’a préparé 
                            Dominique Loze, le directeur de l’implantation toulousaine 
                            de  Synerject SAS. Cette joint venture à parts 
                            égales entre SiemensVDO Automotive  et Orbital 
                            Engine Corporation (Australie) est présente sur quatre 
                            continents dont le notre grâce au site de Siemens 
                            VDO. Là, depuis 1997, ses 25 ingénieurs et techniciens 
                            conçoivent et font réaliser en interne le module d’injection 
                            pneumatique d’injection directe (OCP DI). Dès l’année 
                            suivante, en 1998, la responsabilité du contrôle moteur 
                            des deux roues leur sera confiée puis s’est étendue, 
                            depuis cette année, aux applications marines, moto 
                            neiges, quads etc.
 En bref, tout ce qui n’est pas Automobile. En parallèle 
                            avec Synerject North América, Synerject Europe assure 
                            l’intégration et le développement de l’OCP chez ses 
                            clients et l’indispensable suivi qualité avec un résident 
                            sur site, au besoin, comme chez Peugeot, Aprilia et 
                            Rotax.
 Cette entreprise pas comme les autres, développe et 
                            commercialise deux systèmes d’injection basés sur 
                            l’Orbital Combustion Process australien : le 
                            SePi ou Synerject électronic Port Injection, un système 
                            d’injection indirect pour 4 temps baptisé EFI chez 
                            Peugeot et l’asDI ou air assist Direct Injection pour 
                            la renaissance du deux temps de notre sujet. Voyons 
                            donc ensemble dans le détail comment fonctionne ce 
                            miraculeux système d’alimentation.
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                      | AsDI on !
 
 L’asDI développé par Orbital en Australie revêt différents 
                          noms commerciaux et des aménagements particuliers selon 
                          les applications mais restent identiques sur le principe 
                          de fonctionnement que nous illustrerons par l’exemple 
                          du Peugeot TSDI (Two Stroke Direct Injection).Le principe de base du fonctionnement du système d’injection 
                          directe pour moteurs 2 temps consiste à mesurer le régime 
                          moteur et sa charge grâce à la mesure de l’ouverture 
                          du papillon, genre TPS, pour déterminer la quantité 
                          optimale de carburant à injecter. Ce système ne nécessite 
                          aucun réglage coté utilisateur et permet une économie 
                          de carburant de 35 à plus de 50% comparé à un 2 temps 
                          à carburateur et avec moins 80 % d’émission en HC !
 Dans un moteur 2 temps classique, lors de l’admission 
                          par clapets ou non, il entre dans le moteur un mélange 
                          carburé par le carburateur, soit de l’air et des vapeurs 
                          de carburant. Ce mélange est d’abord stocké dans le 
                          carter-pompe puis pré-comprimé sous le piston 
                          et donc chassé vers la chambre de combustion via les 
                          transferts. Là, il est d’abord  utilisé pour évacuer 
                          les gaz brûlés. C’est le fameux balayage que l’on peut 
                          retrouver à certains régimes en 4 temps, pendant le 
                          croisement des soupapes.
 Cela dit, pour que le balayage soit efficace et complet, 
                          il faut le prolonger jusqu’à ce  que le mélange 
                          frais (air + carburant) commence à sortir de l’échappement. 
                          Dommage! Ce phénomène appelé court-circuit, caractérise 
                          le mélange qui sort par l’échappement surtout hors des 
                          régimes d’accord du pot de détente. Bien sur, ce mélange 
                          carburé manque pour la puissance moteur et pollue inutilement !
 Avec l’asDI Synerject, le balayage est effectué avec 
                          cet air lubrifié par une pompe électrique à commande 
                          électronique issu du carter-pompe mais ne comportant 
                          pas encore de carburant. Celui-ci sera injecté ultérieurement 
                          avec un peu d’air grâce à deux injecteurs montés en 
                          série et directement dans la culasse lors de la compression, 
                          quand le piston remontera.
 Notez ici, les 60% d’économie d’huile moteur et encore 
                          plus de fiabilité!. Pour transporter le mélange carburé 
                          dans la chambre de combustion, le système utilise de 
                          l’air mis sous pression par un petit compresseur mécanique 
                          entraînée par un excentrique ajouté au vilebrequin standard. 
                          Un peu comme dans un moteur diesel, de 1/14 à pleine 
                          puissance, la richesse du mélange essence varie de 1/50 
                          au ralenti, à 1/30 en faibles charges typiquement en 
                          ville, au bénéfice du rendement énergétique et de la 
                          pollution.
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                        | TSDI 
 Prenons donc un exemple concret, présenté au Mondial 
                            de la moto 2001 par Peugeot Motocycles (Pmtc), le 
                            Looxor 50 cm3 TSDI évoqué plus haut. Comme pour tous 
                            les asDI, il s’agit d’un système d’injection intégral 
                            assisté par air piloté par un calculateur électronique 
                            gérant le dosage du carburant, la pompe à essence, 
                            la mini-pompe à huile, les phases d’injections, et 
                            l’allumage : Voyez sa représentation générale 
                            sur le Schéma 1.A présent, veuillez vous reporter au schéma 2 : 
                            le carburant sous pression (A) à 8 bars, est injecté 
                            via un injecteur classique Siemens VDO dans la chambre 
                            de mélange (B) du deuxième injecteur de mélange carburé 
                            spécifique asDI.
 Une pompe alternative (10) de 3 cm3 fourni de L’air 
                            sous 5,5 bars de pression. Celui-ci (D) arrivant dans 
                            la chambre de mélange (B) de l’injecteur d’air, se 
                            mêle intimement au carburant liquide pulvérisé avec 
                            2,5 bars de plus maintenus grâce au régulateur (D). 
                            Lorsque ce mélange carburé qui représente 1% du volume 
                            final, est libéré par le deuxième injecteur, il arrive 
                            directement dans une chambre de combustion (C) spéciale 
                            qui le dirige vers la bougie.
 A ce niveau, une bobine d’allumage à haute énergie 
                            provoque une puissante étincelle dans la zone riche 
                            ou est confiné le mélange carburé. Cette première 
                            combustion permet, par effet torche, d’enflammer tout 
                            le reste y compris les zones normalement trop pauvres : 
                            c’est le principe assez répandu de la combustion stratifiée.
 Globalement, et en particulier en faibles charges, 
                            en ville par exemple le mélange est donc pauvre au 
                            bénéfice du rendement et de la consommation, exactement 
                            comme pour…le diesel, lui aussi, accusé de tous les 
                            maux il y a peu ! En vérité, ces nouveaux moteurs 
                            bouleversent la donne et dérangent les forces en place, 
                            au bénéfice de l’écologie sans se résigner à des performances 
                            en forte baisse, bien au contraire.
 Encore une chose : l’huile étant électroniquement 
                            dosée et mélangée à l’air d’admission sans essence, 
                            il n’y a plus de dilution et la lubrification est 
                            améliorée. Peugeot a pu obtenir un gain de presque 
                            60 % sur la consommation d’huile, de 40 à 50 % en 
                            essence  et donc autant de plus en autonomie 
                            ! Coté dépollution, c’est moins 80 % en HC avec la 
                            conformité Euro 1 et 2 sans recours au cher 
                            catalyseur : mieux que les 4 temps, SVP! Bien 
                            sur, celui-ci sera nécessaire en 2006 pour passer 
                            Euro 3.
 Outre ces gains spectaculaires, le Looxor revendique 
                            des performances en hausse, l’absence 
                            de fumées d’échappement, un démarrage et un agrément 
                            de conduite supérieurs et un frein moteur plus important. 
                            Tout ceci par rapport au même moteur 2 temps à carburateur, 
                            car le 4 temps reste très loin derrière ! (voir 
                            schémas 3)
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                      | 2 supérieur à 4 !
 
 Cette rapide démonstration le prouve une fois de 
                          plus. Je pourrais multiplier les exemples et les études 
                          favorables au 2 temps en aéronautique, marine, transport 
                          et militaire entre autres. En matière de moteur, moins il faut de temps pour un 
                          cycle complet, plus le moteur est Moteur justement 
                          ! C’est bien ce qu’on lui demande non ? Les autres 
                          phases sont parasites et consomment la puissance crée 
                          par le seul temps moteur.
 Alors oubliez donc cet amalgame de « toujours plus 
                          de  » si aberrant en mécanique et je vous laisse 
                          méditer sur les 40000 2 roues asDI qui roulent en France 
                          sur les 250000 au total, principalement en Italie. Notez 
                          également que Suzuki vient de sortir un scooter en Europe, 
                          Katana 50 cm3 en injection directe, Kymco commercialise 
                          un scooter 100cm3 DI, en attendant le Peugeot Ludix 
                          125 TSDI et ce qui fait des merveilles dans ces petites 
                          cylindrées fera des miracles en 500 et plus.
 Notez aussi que le monde de l’aviation légère, attend 
                          la résurrection de cette formidable technologie depuis 
                          un demi-siècle, depuis les derniers moteurs 2 temps 
                          déjà en injection directe diesel  comme l’américain 
                          Napier Nomad E 145 et le V12 Rolls Royce Crecy de 26.100 
                          cm3, autre 2 temps injection directe essence de 5000 
                          Chevaux, un record qui tient toujours loin devant les 
                          équivalents 4 temps!
 Dans le même esprit « révolutionnaire »(?) 
                          et pour finir sur un clin d’oeil, n’oubliez pas 
                          que Jaguar, grande première, vient de sortir son X-Type 
                          en diesel TDCI ! My God !
 
 PS : Coté fiabilité, une Yamaha TZ 350 remporta les 
                          1000 km d'endurance du mans 1975 puis une Yamaha 500 
                          RDLC de 1984 a effectué sans problèmes mécaniques 2070 
                          km en 24h00 d'endurance non stop, soit 86,2 km/h de 
                          moyenne sur le lent circuit parisien de Carole !!
 Et je vous rappelle que c'est encore une Yamaha des 
                          années 70, une TZ 750 OW 4 cylindres en ligne mais 2 
                          temps, qui a gagné le Bol d'or classic 2004!
 Alors rassurés ?
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                        | Extrait de presse locale : 
                            Taipei, Octobre. 7, 2003 (CENS) 
 Les fabricants de 2 roues motorisés adoptent des 
                          stratégies variées pour contrer le règlement d'émission 
                          hyperstrict prévu à Taïwan pour 2004.« Les fabricants Taïwanais de 2 roues ou Powered 
                          Two Wheeler (PTW) adoptent des stratégies différentes 
                          pour permettre à leurs produits de passer avec succès 
                          la série de tests pollution du règlement d'émission 
                          de quatrième degré imposé par le gouvernement.
 
 Selon les fabricants de PTW, ce règlement d'émission 
                          brutalement très sévérisé, le plus strict connu au monde 
                          (Californie comprise ! ndla), sera mis en application 
                          en janvier 2004. Ce règlement hyper sélectif est prévu 
                          pour faire capoter les deux-temps 50cc (à carburateurs, 
                          ndla) vendus actuellement dans le marché domestique 
                          et les constructeurs prévoient une crise car l’adaptation 
                          industrielle est bien trop rapide, avec meme des suspensions 
                          momentané de production !
 Bien que quelques fabricants, y compris Kwang Co., Ltd. 
                          (Avec la marque KYMCO) et l'Industrie de Sanyang Co., 
                          Ltd. (SYM) ont lancé un modèle quatre temps 50cc de 
                          scooter pour tester le marché, pourtant leurs efforts 
                          ont été dissuadé par les plaintes des clients à cause 
                          de la puissance relativement faible de tels moteurs 
                          (que la cylindrée ne peut masquer ici, ndla).
 
 
   
 Face à ce nouveau défi, Kwang Yang a annoncé récemment 
                          qu'il adopterait la technique la plus avancé disponible, 
                          soit l'injection directe (KDI), la technologie conjointement 
                          développé avec un partenaire internationalement célèbre, 
                          Orbital Corporation d'Australie, sur quelques nouveaux 
                          scooters de 50cc et 100cc a été planifié être lancée 
                          l'année prochaine. Kwang Yang a déclaré que la nouvelle technologie de 
                          KDI, développée après sept années de coopération avec 
                          Orbital, peut passer les deux règlements d'émission 
                          de quatrième-degré de Taïwan en 2004 et l’Euro 3 de 
                          l'Europe prévue pour 2006. Selon Kwang Yang, la technologie 
                          de KDI adopte un système de contrôle moteur à huit bits 
                          (EMS) pour calculer le meilleur point d'injection de 
                          carburant pour optimiser la combustion carburant à l’extrême.
 Une telle technologie peut apporter un rendement très 
                          supérieur du moteur de PTW et réduit d’’autant le volume 
                          d'émission de gaz polluants. Kwang Yang a admis, cependant, 
                          que la nouvelle technologie entrainera un coût de production 
                          supplémentaire de 178 à 266 Euros sur chaque nouveau 
                          modèle de PTW ainsi dépollué. Le fabricant de PTW de 
                          Taïwan commencera par appliquer la nouvelle technologie 
                          sur un 100cc et ensuite, un 50cc. » Source : 
                          http://news.cens.com/ .
 
 Cet article est révélateur de la politique mondialisante 
                          du tout 4 temps menée et imposé aux constructeurs japonais 
                          par le plus puissant d’entre eux, puis exporté comme 
                          une mono-culture…technologique !
 
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